La Cour des comptes garantit la transparence dans la gestion des finances publiques en examinant les comptes publics et en faisant rapport sur la manière dont les fonds publics sont utilisés. Cela permet de rendre les autorités publiques responsables de leurs actions et de promouvoir une gestion financière saine et responsable.
Le président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, a présidé le 8 octobre l’audience solennelle de rentrée des cours et tribunaux du Gabon, conformément à son rôle de président du Conseil supérieur de la Magistrature. Ce rituel annuel, prévu par l’article 4 de la Loi organique N° 08/2019, est l’occasion pour les magistrats d’évaluer les défis, accomplissements et perspectives du système judiciaire.
Pour cette rentrée 2024-2025, le premier président de la Cour de cassation, a livré un bilan positif de l’année écoulée, tout en soulignant l’urgence de renforcer la lutte contre la corruption judiciaire, un fléau considéré comme l’un des plus grands défis. Ce phénomène, selon elle, nuit gravement à l’État de droit et aggrave les inégalités sociales, menaçant ainsi les fondements éthiques de la société et l’efficacité des institutions. Elle a appelé à des mesures fortes pour rétablir la confiance entre les citoyens et le système judiciaire.
Par ailleurs, cette cérémonie a servi à installer les nouveaux hauts responsables judiciaires, notamment le Procureur général de la Cour de cassation, le premier président du Conseil d’État et le Procureur général de la Cour des comptes. Ces derniers ont exprimé leur reconnaissance au chef de l’État et leur engagement à promouvoir une justice rigoureuse et transparente, indispensable à la consolidation de l’État de droit et à l’amélioration de l’image de la justice gabonaise.
